Contemplation du Linceul
Le Linceul de Turin et la Science
Datations du tissu
Datation par le C14
Au fur et à mesure des enquêtes et des analyses des résultats obtenus par les trois laboratoires sélectionnés (Arizona, Zürich et Oxford) , plusieurs documents ont été établis :
– Examen critique des résultats observés par Ray Rogers sur la présence possible de vanilline – Cahier MNTV n° 34 ;
- 20 ans après le test au Carbone 14 (Synthèse de l’affaire depuis le test de 1988) – par Pierre de Riedmatten – Article écrit en mars 2009 pour le Cahier MNTV n° 40
- Représentativité de l'échantillon C14 – par Pierre de Riedmatten – Article tenant compte des examens textiles effectués fin 2010 par Timothy Jull (USA) – Cahier MNTV n° 44 ;
- Le test au Carbone 14 est-il totalement disqualifié ? – Cahier MNTV n° 61. Cet article fait suite aux analyses statistiques faites en 2018 par Tristan Casabianca, à partir des résultats réellement obtenus par les trois laboratoires et enfin transmis au British Museum ;
– Synthèse de l’affaire C 14, 30 ans après le test de 1988 (février 2020) voir "Autre publications" ;
Autres méthodes de datation
- Datation par les rayons X :
- Les travaux de Liberato de Caro (mars 2022), sous la houlette du Pr Fanti, viennent en complément de la datation par spectrométrie en 2013 (voir ci-dessous). Le résumé traduit en français de l'article italien comprend également un renvoi vers l’article original en version anglaise.
- Patrice Majou et Pierre de Riedmatten apportent leurs commentaires dans le Cahier MNTV N° 68 ainsi qu’un complément d’information technique sur la méthode WACS que l'on pourra télécharger sur ce lien.
- Datation par spectrométrie - (Infrarouge et Raman) et par essais mécaniques : Une datation du Linceul par de nouvelles méthodes – Travaux du Professeur Fanti en 2013 – Cahier MNTV n° 49 ; ces travaux ont été annoncés dans le Cahier MNTV n° 48 (juin 2013) : « Encore du nouveau sur le Linceul »
– Etude du textile :
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Examen technique, par Mme Flury-Lemberg – Cahier MNTV n° 32
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Couture longitudinale en haut du Linceul (reliant une bande de 7 cm au reste du tissu : ce type de couture n’existe sur aucun tissu ancien venant d’Europe, mais il existe sur des tissus des I° et II° s, en particulier sur des tissus provenant de la forteresse de Massada, détruite par les Romains en l’an 73 ;
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Tissage : il peut être comparé à celui d’une momie égyptienne datant de 3.000 ans ; étude présentée par le Prof Ettore Morano au Congrès de Turin en 1978. Cahier MNTV n° 59 ;
– Dépôts sur le tissu : Traces de pièces de monnaie sur les yeux du supplicié, frappées entre 29 et 32 ap. J.C. par Pilate, qui était alors gouverneur de la Palestine – Etude du Père Filas en 1979 – Cahier MNTV n° 44
Tridimensionalité
– Relief de Paul Gastineau : Cahier MNTV n° 36
– Photo-relief d’Aldo Guerreschi : Cahiers MNTV n° 48 et 67
Formation de l’Image
- Dans un article du Cahier MNTV n° 68, Jean-Pierre Laude prolonge et complète l’hypothèse du Père Jean-Baptiste Rinaudo (voir ci-dessous) sous le titre : Linceul de Turin : l’interaction de rayons gamma (γ) dans la tombe peut-elle expliquer une radio- datation biaisée et "l’inexplicable" image ? Les experts pourront télécharger ici le texte intégral de l’étude présentée au colloque de la SPIE à Strasbourg en Mai 2022.
- Le modèle du Père Jean-Baptiste Rinaudo (biophysicien) est basé sur l’émission de protons venant de la rupture de noyaux de deutérium du corps du supplicié. Il a évolué au cours du temps ; depuis 1990, il a été exposé dans les Cahiers MNTV, n° 3, 6, 9, 11, 14, 16, 21, 24, et 36. Une synthèse de ces travaux est parue dans le Cahier MNTV n° 64. Voir aussi le livre co-écrit par Claude Gavach et le Père Rinaudo, « Le Linceul de Jésus enfin authentifié ? » (2010)
A noter que ce modèle implique l’émission simultanée de neutrons qui pourraient avoir entraîné le rajeunissement apparent du Linceul (voir dans la rubrique « Datation »
Etudes Médicales
Etudes anatomiques :
Le principal ouvrage est celui du Dr Pierre Barbet "La Passion de N. S. Jésus-Christ selon le chirurgien" , éd. Médiaspaul (15° éd. 2011). Cette édition est épuisée. En raison des difficultés à se procurer l’ouvrage, et avec l’accord de l’éditeur, nous proposons sur ce lien l’intégralité du chapitre 5 - Plaie des mains - référencé dans l’article du Cahier MNTV N° 69 sur le clou du poignet gauche.
Voir également, dans les Cahiers MNTV, la thèse du Dr Guillaud Vallée (Cahier MNTV n° 22), les études du Dr Giraud (Cahier MNTV 52/53) et du Pr Louis Cador (Cahier MNTV n° 63, 64 et 65/66)
Positions des bras du Christ en croix (Cahier MNTV n° 67) : nouvelle hypothèse par le Pr Louis Cador. Une annexe détaillant la construction géométrique, en complément de l’article, est accessible sur ce lien.
Les cheveux de l’Homme du Linceul occupent une position verticale surprenante quand on pense à un cadavre couché sur le dos. A l’issue d’une expérience simple, Cesar Barta Gil propose une explication séduisante, liée au suaire d’Oviedo, dans l’article « Les cheveux de l’Homme du Linceul » (Cahier MNTV 67)
Etudes du sang :
- « Mode de formation des taches de sang du Linceul » par le Pr Louis CADOR (Cahier MNTV n° 70) : comme l’avait déjà pressenti le Dr P. Barbet, des travaux récents confirment l’importance d’une humidité forte et progressive dans le mécanisme de création des taches du sang du Linceul. Les conditions de la sépulture y répondaient. En aucun cas, on ne peut parler de « fibrinolyse » des caillots dont les décalques parfaits confirment qu’ils ont parfaitement conservé leur structure.
- « Le groupe sanguin des taches du Linceul » par le Pr Louis CADOR (Cahier MNTV n° 70). Cette mise au point répond au doute relevé dans l’article du Cahier MNTV n° 33 : « Le sang de quelques reliques ». Aujourd’hui, en l’absence de preuve formelle, il est parfaitement raisonnable d’admettre que le sang du Linceul de Turin, (comme celui du suaire d’Oviedo) est de groupe AB.
- NB : Dans un article de Novembre 2024 : The relics of Jesus and Eucharistic miracles : scientific analysis of shared AB blood type, l’américain Kelly P. Kearse revient sur le groupage AB de plusieurs reliques du Christ et des miracles eucharistiques. Dans la mesure où les méthodes jusqu’à présent utilisées pour le groupage ne permettent pas d’éliminer scientifiquement la possibilité d’une contamination bactérienne, la comparaison entre le sang des différentes reliques reste tout à fait illusoire. Il faudrait pour obtenir ce résultat reprendre des tests plus spécifiques mettant en évidence des marqueurs polymorphes spécifiques et uniques communs aux différents échantillons étudiés.(ADN, HLA…). Cela ne change rien à la démonstration que le groupe AB reste le plus probable, pour le sang du Linceul comme pour celui du Suaire d’Oviedo.
- Impossibilité de déterminer l'ADN par Jacques Bara (Cahier MNTV n° 39)
- "... Et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau" – Analyse scientifique de la plaie du côté par Jacques Bara (Cahier MNTV n° 49)