Contemplation du Linceul
Autres Linges attribués à la Passion du Christ
– Suaire d’Oviedo
- A lire : Cesar BARTA GIL - " The Sudarium of Oviedo : Signs of Jesus Christ's Death " Ed. Jenny Stanford Pub, 2022.
Ce livre contient une somme considérable d’informations dont la compréhension est largement facilitée par de très nombreuses illustrations. Pas de doute qu’il fera référence dans l’histoire de la relique. Dans la méthode comme dans les résultats obtenus, les points de convergence et les questions communes ne manqueront pas d’interpeller tous ceux qui s’intéressent au Linceul de Turin. Il a fait l'objet d'une conférence par l'auteur lui-même lors de l'assemblée générale du 21 mars 2023. On pourra retrouver l'enregistrement de cette conférence sur notre page "Médias" - Voir également dans le Cahier MNTV 67 : "Le Soudarion de Jean 20,7 : Suaire, Linceul ou Mentonnière" par Jean-Michel Forestier et "Les cheveux de l'Homme du Linceul" par César Barta
– Tunique d’Argenteuil
- Il existe une concordance entre les taches de sang de la Tunique d’Argenteuil et celle du Linceul. Ces taches de sang réagissent aux antigènes A et B comme pour le Linceul, mais la conte-épreuve sur une partie non tachée du tissu n’a pas été réalisée sur la Tunique. Une certaine prudence reste de mise sur ce tissu en laine de mouton, dont l'histoire possible remonte jusqu'aux années 800. En effet, deux analyses au C14 ont indiqué des dates possibles de fabrication différentes, l'une entre 530 et 650, l'autre entre 675 et 785. Une troisième analyse, faite en 2005, a donné une date comprise entre 670 et 880.
- Voir les articles parus dans les Cahiers n° 19, 31, 33, 35 et 54.
– Voile de Manoppello
- Ce voile très léger, de 24 x 17 cm, a fait, en 2005, l'objet d'une analyse au microscope montrant qu'il s'agit d'une peinture, car les fibres sont collées. Le visage ne montre pas de traces de sang en haut du front, mais une mèche de cheveux, telle qu'on la voit dans toute l'iconographie byzantine ancienne ; et une bouche ouverte avec des dents, alors que l'Homme du Linceul a la bouche fermée. Selon l'étude récente de Karlheinz Dietz, Albrecht Dürer aurait fait cadeau à Raphaël (vers 1515) de l'un de ses plus beaux autoportraits, une aquarelle peinte en 1506 sur un lin très fin (toile de Reims). Disparu lors du sac de Mantoue, en 1630, ce portait serait arrivé à Manoppello, où sa présence est attestée en 1638.
- Voir aussi l’article paru dans le Cahier MNTV n° 35.
– Suaire de Cadouin
- Voir le récit de la Princesse de Chimay et les commentaires sur ce tissu, longtemps vénéré comme ayant été le Linceul du Christ, mais qui s’est avéré dater du XI° s, et qui ne comporte aucune image – Cahier MNTV n° 40.
– Sainte Coiffe de Cahors
- Contenue dans une sorte de bonnet en soie, fermé par une boutonnière, cette coiffe est conservée dans l'église St-Etienne depuis le Moyen-Age. Elle comporte six épaisseurs de tissus (peut-être de lin) de textures différentes, cousues ensemble (53 x 51 cm) ; elles sont repliées sur elles-mêmes, la coiffe extérieure mesurant 22 cm de haut. Son origine et sa date d'arrivée à Cahors sont incertaines. Aucune étude sérieuse n'a été publiée jusque dans un passé récent. A l'occasion de l'ostension qui a eu lieu en 2019, de nouvelles recherches auraient été lancées.